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TIPANIE POLYNESIA TOPICS
29 janvier 2007

MARCHE POLYNESIEN, SES SAVEURS ET SES PRODUITS

 

 

PETITS COURS DE SAVEURS POLYNESIENNES

 

 

 

 

 

Avant de faire vous-même ces délicieuses recettes de cuisine des îles, je voudrais faire un petit rappel des ingrédients que vous ne connaissez pas forcément, ou du moins, comment les utiliser… ces fruits et légumes exotiques que nous trouvons bien souvent sur le côté de nos étals de maraîchers tout au long de l’année, mais plus particulièrement au moment des fêtes. Commençons par les fruits …..
L’ananas (painapo), que vous connaissez déjà je n’en doute pas, mais l’ananas de Polynésie est plus petit que celui que l’on trouve en métropole, plus juteux et plus sucré. Il se dégustera parfois avec une pincée de sel, en sorbet ou confiture, ou confit dans le rhum en digestif. Certains l’apprête en tarte et en poe, entremet à base de purée de fruit mêlée à de l’amidon.
Ensuite les bananes (mei’a) qui demeure un des fruits les plus populaires dans une dizaine de variétés. De la petite banane de table (nana rio), ferme et savoureuse, et de sa compagne (rima rima), qui lui ressemble. Poêlée, elle se noie volontiers dans le lait de coco pour le dessert, et bouillie, elle tient compagnie aux plats salés. Elle parfume aussi un poe, et une tourte aux îles Marquises. De forme plus allongée, sa cousine (hamoa) subira le même sort. Surnommée banane rouge des montagnes, la banane (fei) surnommée banane rouge des montagnes, plus trapue et plus longue, présente une peau légèrement fendillée. Se pare d’une couleur rouge orangé. Apre quand elle est crue, elle plongera dans l’eau bouillante toute habillée, devenue rose, sa chair dense à la saveur douce et fruitée flirte avec les plats salés. On l’apprécie aussi frite, rôtie ou verte en gratin. Elle côtoie les légumes dans l’ahimaa.
La cerette est une sorte de petite cerise sauvage de couleur jaune vert, à la curieuse forme boursouflée. On la cueille en grappe dans la nature, pour en préparer un genre de confiture acidulée très populaire appelée « bonbon cerette », que l’on trouve sur tous les marchés de Polynésie.
La châtaigne (mape) Issue d’une variété de châtaigner endémique, les châtaignes du pacifique s’entourent d’une épaisse écorce dure, jaune clair et lisse, dont on extrait des fruits blancs simples, quatre fois plus gros que nos marrons. Ils seront bouillis puis vendus salés ou sucrés.
Le citron vert (taporo) : appelé aussi lime, le citron vert petit et tout rond est moins acide et plus juteux que son cousin, le jaune. Sa majeure partie provient des îles marquises. Leur filet agrémente les marinades, les sauces, les plats salés et les desserts.
Le fruit du paradis, la noix de coco : Le lait de coco arrose en effet tous les plats Polynésiens, presque sans exception : poisson cru, poulet fafa, papaye cuite au four, poe…. Dans tous les cas, il sera ajouté en fin de cuisson ou avant de servir, car il ne doit ni cuire, ni bouillir. Mélangé à de l’eau de mer, il fait office de condiment. Pour relever les plats de poisson, on prépare aussi le taioro, de la chair de coco râpée mélangée à du jus de têtes de chevrettes pilées, que l’on fait macérer durant 54 h. Pour le moiti hué, une sorte de yaourt liquide moins sucré que le lait de coco, des morceaux de chair de coco verte vont macérer dans de l’eau douce additionnée de jus de têtes de chevrettes. Cette sauce mouille tous les mets du tamaaraa.
Râpée et cuite dans le sucre avec de la vanille et du rhum, la chair de coco se transforme en savoureux bonbon coco. On en confectionne aussi une tarte. Très appréciée par les gourmands, la pulpe fine et tendre de la coco verte, ou nia, est donnée aux bébés. Lorsqu’un cocotier est abattu, on recueille le cœur de l’arbre, longue tige croquante au goût exquis de noisette. Assaisonné de vinaigrette, il compose une salade dite « salade millionnaire ». Le cœur de cocotier est aussi délicieux en gratin.
La corossol : fruit vert armé de piquants mous recourbés dont la peau fine cache une chair blanche et crémeuse parsemée de pépins, qui prodigue une saveur douce et sucrée. Nature, en sorbet ou cuit au four et arrosé de lait de coco, il fait l’unanimité.

La goyave : ce fruit rond ou piriforme, de couleur jaune ou verte, fait don d’une chair rose granuleuse dont la saveur rappelle celle de la pêche. Il procure de délicieuses gelées et confitures.

Source: Externe

Quenette et ramboutan : Ce fruit, de son nom scientifique « Melicocca bijuga », est originaire d’Amérique tropicale.
La « quenette » a une saveur sucrée mais aussi un peu acidulée. Ce fruit comporte une peau verte, son noyau est entouré d’une chaire de couleur orange. En Polynésie, ce sont surtout les enfants qui en raffolent.
En effet, durant la saison des « quenettes », à la sortie de l’école ces derniers s’en régalent en les cueillant dans les arbres se trouvant au bord de la route ou même, de temps à autre, dans des propriétés privées. Cependant, certaines personnes vendent ce fruit par grappe au bord de la route ou au marché.
Outre la « quenette », le « ramboutan », de son nom scientifique « Nephelium lappaceum », a autant de succès auprès de la population polynésienne. Il est originaire de Malaisie et appartient à la même famille que la « quenette » : Sapindaceae. Il existe une cinquantaine de variétés. En Polynésie, ses fruits poussent en grappe et sont ovoïdes à ronds, rouges lorsqu'ils sont mûrs. L'enveloppe est couverte de nombreuses épines longues et souples.
Son apparence hérissée est à l'origine de son nom, car "rambout" signifie "cheveux" en malais.
La pulpe de ce fruit est juteuse, blanchâtre et translucide. Le « ramboutan » a une saveur tantôt douce et parfumée, sucrée, tantôt aigrelette ou acidulée, selon les espèces cependant sa graine n’est pas comestible.

Mangues (vi) : Nature, avec un peu de sel, en sorbet, ou cuites au vin, elles font don de toute leur saveur. Vertes, râpées, elles se parfument d’une vinaigrette, et se marient aux plats salés.

Le pamplemousse (anani rarahi) : Rien à voir avec le pamplemousse que l’on trouve en métropole, celui-ci est deux fois plus gros, et renflé au niveau du pédoncule. Il se colore d’une teinte jaune, et sa peau épaisse renferme une chair juteuse et très sucrée, exquise nature ou en jus.
La papaye (iita) : De la forme d’un gros avocat, elle affiche une jolie couleur abricot ou verte, selon qu’elle est mûre ou non. Sa peau fine abrite une chair crémeuse plu sou moins claire, au centre de laquelle s’agglomèrent une multitude de pépins gris qui ressemblent à du caviar. La plus savoureuse reste la papaye solo ou papaye rouge, en provenance d’hawaii. Se déguste nature, en poe, en compote avec du vin rouge, en confiture, ou cuite au four avec du rhum et de la vanille, et arrosée de lait de coco. Verte, elle finira râpée en salade savoureuse ou en gratin.

La pastèque (mereni) : Grosse ou le mastoc à la couleur vert foncé, ou longue et rayée de couleur vert tendre et vert foncé. Se mange nature.
Le tamarin : fruit du tamarinier, le tamarin prend la forme d’une longue gousse cabossée, de couleur brune et légèrement veloutée. Sa cosse friable révèle une fois brisée, une pulpe filandreuse et acidulée, entourant de gros pépins. Le tamarin est vendu entier sue les marchés, et les gourmands le dégustent nature.

Pomme-étoile : ce fruit tout rond et lisse, à la jolie teinte violette, ressemble à une boule de noël avec son petit pédoncule proéminent. Il s’habille d’une peau épaisse et souple qui cache une pulpe blanche translucide et très juteuse, enrobant de gros pépins noirs. Il faut éviter de mordre dans la peau, car celle-ci contient une substance collante désagréable qui adhère aux lèvres. La saveur douce et discrète de la pomme étoile rappelle celles du litchi et du kaki. Dégustée nature. 
Cette merveille est fine avec un goût de prune et sa chair onctueuse est inoubliable...Comme la dernière conquête, on l'épluche sans prendre gare et elle surprend en offrant des dessous de couleur mauve et un parfum étrange

Source: Externe

Fruit de la passion : fruit issu d'une liane (la passiflore)  originaire du Brésil, qui pousse dans les zones tropicales (Antilles, Ile de la Réunion,  Iles Fidji, Afrique...) Il en existe plusieurs variétés qui se différencient par la couleur du fruit. Celle de la Réunion est appelée grenadille. La pulpe du fruit, très parfumée, est gélatineuse et les pépins que l'on y trouve sont comestibles. Il sera dégusté nature.

Source: Externe

Je vais à présent vous parler un peu des légumes que nous pouvons également trouver sur n'importe quel marché polynésien.
Le potager de Cook dirons-nous…
L’avocat : 3 fois plus gros que ceux de nos marchés, les avocats de Polynésie enrichissent le menu du petit déjeuner, et constituent une délicieuse entrée. Tartinés sur du pain, avec un peu de sel ou de sucre, ils régalaient autrefois les enfants.
Le chou : Le chou blanc (pota tihopu) roule sa boule sur tous les étals. On l’émince pour accompagner les lamelles de thon cru du sashimi, et il s’acoquine avec de nombreux plats salés.
La chouchoute ou chayotte (christophine) : Ce tubercule à la forme renflée, dont la fine peau jaune vert s’hérisse de petits piquants mous, délivre une saveur proche de celle de la courgette et de l’artichaut réunis. Cuite à l’eau avec la peau, et ensuite épluchée et découpée en lamelles, elle fait des merveilles dans les gratins. Le chou chou se conserve une semaine à la température ambiante et de sept à dix jours au réfrigérateur.
Mode de cuisson : En gratin, fricassée ou farcie aux fruits de mer ou avec de la viande.
Vous pouvez aussi réaliser une salade crue et arroser d'une vinaigrette.

Source: Externe

 


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Chayottes farcies

pour 2 pers.

chayottes
1 bouquet de cerfeuil 

1 gousse d'ail hachée
1 filet de crème de soja
60g environ de parmesan fraîchement râpé
sel

Faites cuire les chayottes dans l'eau bouillante salée pendant 30mn environ. Coupez les en deux et évidez les à la petite cuillère.
Hachez la chair et faites la suer dans l'huile chaude avec l'ail et une pointe de sel. Versez un filet de crème de soja, baissez le feu, chauffez encore 2mn. Laissez refroidir la préparation puis ajoutez le poivre, le cerfeuil haché et un peu de parseman. Mélangez.
Farcissez chaque moitié de chayotte avec le mélange et saupoudrez encore un peu de parmesan sur le dessus avant d'enfourner sous le grill quelques minutes.

 

Igname (ufi ou uhi) et manioc (maniota) : On compte une soixantaine de variétés. Outre ses vertus énergétiques, le tubercule de cette plante grimpante se distingue par son goût neutre. Il rejoint la garniture de l’ahimaa ou plonge dans l’eau bouillante pour accompagner les viandes et les poissons. Quant au manioc, on en confectionne l’amidon servant à préparer le poe. Il peut être remplacé par l’arrow-root.

 

Mais attention, s'il n'est pas cuisiné correctement ou suffisamment cuit, il peut s'avérer dangereux et mortel, en effet à l'état brut il contient une quantité importante de cianure,
un poison à action rapide et terriblement violent, 4 à 6 h après ingestion de manioc cru ou peu cuit, apparaissent, vertiges, malaises, vomissements, et dans certains cas, la mort en moins de deux heures.

 

Source: Externe

Source: Externe

Patate douce (umara) : Originaire d’Amérique du sud, cette longue pomme de terre à la peau rose foncé fait don d’une chair légèrement mauve, à la saveur douce et riche en vitamine A. On lui réserve une place dans le four tahitien et, cuite à l’eau, elle escorte les poissons et les viandes, aux côtés du taro et de l’igname. Pas moins de cent variétés, souvent à l’état sauvage.

Source: Externe

Potiron (mautini) : Un légume inattendu en Polynésie..  Bouilli pour accompagner les plats salés, le potiron procure aussi un poe et une confiture.
Taro (taro) : Ce tubercule ressemble au radis noir. Riche en fer et en calcium, il sera cuit longuement dans l’eau salée et légèrement sucrée afin d’adoucir sa chair irritante. Dense et farineuse, elle sera servie froide, en vinaigrette ou se fera la complice des viandes et des poissons. Le taro demeure un des plats vedettes de l’ahimaa,, et fournit un délicieux poe. Cuites à l’eau citronnée, ses jeunes feuilles appelées fafa, dont la saveur rappelle celle de l’épinard, agrémentent les plats salés, notamment les poulets et porc fafa. Le tarua, un cousin du taro, se consomme de la même manière.

 

exemple de recette 

Le kebbeh, ou kebbé, est un classique de la cuisine levantine. Salma Hage nous propose sa version, avec des patates douces, de la mozzarella et de la tomate.

 

Pour 8 personnes. Préparation > 30 min. Cuisson 2 h.  

 

Ingrédients

 

1 kg de patates douces  

350 g de boulgour  

250 g de mozzarella  

100 g de tomates séchées  

1 bouquet de basilic  

1 bouquet de persil  

1 oignon  

1 cuil. à café de paprika  

1 cuil. à café de poivre  

2 cuil. à café de sel  

4 cuil. à soupe de farine  

4 cuil. à soupe d'huile d'olive  

 

Préparation

 

1.Préchauffez le four à 200°C. Piquez les patates douces à l'aide d'une fourchette, mettez-les dans un plat à four et enfournez pour 45 min à 1 heure jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Remplissez une casserole d'eau et mettez-la à bouillir.  

 

2. Pendant ce temps, pelez et râpez l'oignon, coupez la mozzarella et les tomates séchées en très petits morceaux. Plongez le boulgour 10 min dans l'eau bouillante, égouttez-le et pressez-le dans un linge. Effeuillez et ciselez le basilic et le persil. Huilez un moule à manqué de 30 cm de diamètre avec 2 cuil. à soupe d'huile d'olive.  

 

3. Sortez les patates douces du four, laissez-les tiédir avant de les couper en 2 et d'en prélever la chair.  

 

4. Dans un saladier, mélangez cette chair avec tous les autres ingrédients excepté l'huile. Tassez bien la préparation dans le moule, tracez 8 portions sur le dessus. Arrosez avec un peu d'huile d'olive et enfournez pour 1 h.  

 

5. Laissez refroidir avant de le découper.  

 

 

Fruit ou légume ?  Le Uru

 

 

Source: Externe

 

En 1988, un bateau anglais quitte Tahiti chargé de plants d’arbre à pain, à destination des Antilles anglaise. Ce n’est autre que le légendaire Bounty, dirigé par le capitaine Bligh, ancien quartier maître de Cook. Chargé par la couronne d’Angleterre d’apporter aux esclaves de quoi subvenir à leurs besoins. Les anglais ont vite compris l’intérêt de cet arbre très productif d’origine indo-malaise, dont on dit en Polynésie qu’il suffit à lui seul à nourrir une famille entière. Trois fois plus gros qu’un pamplemousse et riche en vitamine C, le fruit à pain (uru) arbore une écorce vert- jaune aux écailles aplaties, d’où s’écoule une sève laiteuse. Jaune ou blanche, sa chair fibreuse et riche en amidon, parsemée de graines noires, sera rôtie, bouillie, cuite au four tahitien ou farcie de corned-beef ! Les frites de fruit à pain se révèlent aussi délicieuses à l’apéritif. Aux Marquises, il compose la traditionnelle popoï, une sorte de pâte en partie fermentée et cuite au four, qui fait office de pain.

Source: Externe

 

Arrow-root : Fécule fournie par les rhizomes d'une plante d'AMérique tropicale appelée marenta. Il remplace l'amidon de manioc utilisé traditionnellement pour le poe en Polynésie.
Feuilles de fafa : Ce sont des jeunes feuilles du taro. Elles exigent une longue préparation avant utilisation, car elles sont irritantes. On peut remplacer par des épinards.

 

 

Source: Externe

 

 

Glutamate : Extrait d'algues et de végétaux, le glutamate se présente sous la forme de cristaux, comme le sel. On le trouve dans toutes les épiceries chinoises.
LES EPICES :

 

VANILLE de TAHITI Vanilla tahitensis (Gousse) :

 

Origine Polynésie française. Excellente qualité, son arôme est subtil, suave et intense. Présentation : sachet polyéthylène.
Utilisation avec le lait et la crème : le lait frais et la crème fraîche contiennent des enzymes qui dégradent de façon importante l'arôme de vanille. Pour ne pas être déçus, utilisez toujours de la crème et du lait U.H.T. ou faites bouillir votre lait ou votre crème pendant au moins 5 minutes avant d'ajouter la vanille. Si la température de stockage de la vanille est basse, des points blancs peuvent se former à la surface des gousses. Ils sont sans conséquence pour la qualité et disparaîtront dès que la température sera remontée.   
Voici le texte que propose notre fournisseur :
Petite histoire d'une grande fleur
La gousse de vanille est le fruit d'une orchidée. Elle fut découverte au Mexique puis rapportée par les Français à la cour du Roi en 1604. Dans la seconde moitié du 19ème siècle, la culture se développe à la Réunion puis à Tahiti, à Madagascar et aux Comores. Aujourd'hui, deux origines de vanille sont commercialisées : la vanille planifolia dite Bourbon ( Océan Indien ) et la vanille Tahitensis dite vanille de Tahiti.
Caractéristiques d'une bonne vanille Bourbon
La teneur en vanilline naturelle est comprise entre 1,8 % et 2,3 %. Le taux d'humidité pour les vanilles noires est de 25 % à 35 % L'arôme doit avoir une odeur franche et prononcée de vanille, sans être boisé. Il peut se former du givre sur les vanilles Bourbon bien préparées. Ce givre résulte de la cristallisation de l'huile essentielle de vanille. En découvrir sur les gousses est un indice supplémentaire de qualité. ( Notre note personnelle : ce givre ne se forme que sur les gousses stockées en tube verre).
Caractéristiques d'une bonne vanille de Tahiti
La vanille de Tahiti ne contient que très peu de vanilline. Le taux d'humidité est de 40 % à 50 %. L'arôme est épicé avec des senteurs d'anis. c'est une vanille rare, plus chère mais nécessitant un dosage plus faible.
La vanille mode d'emploi
Il faut fendre la gousse dans la longueur à l'aide d'un couteau pointu. Avec ce couteau, gratter avec le plat de la lame l'intérieur de chaque demi gousse, puis mettre les grains noirs et la gousse dans le lait ( préalablement bouilli, voir plus haut la note sur le lait et la crème ). Le secret d'une bonne préparation réside dans l'infusion. Il faut alors faire chauffer le lait à nouveau puis couvrir et laisser reposer pendant une nuit si possible. Le lait sera alors parfaitement imprégné de l'arôme. Une fois le dessert ou le plat préparé, récupérer les gousses, les laver à l'eau chaude et les laisser sécher pendant plusieurs jours. Glisser ensuite les gousses dans la réserve de sucre en poudre et agiter.
Dosages conseillés
Crème anglaise, Crème pâtissière, Glace, Crème brûlée.
Vanille bourbon : 1 à 4 gousses / litre.
Vanille de Tahiti : 1 à 2 gousses / litre.

 

http://www.radio-canada.ca/actualite/lepicerie/docArchives/2003/11/06/econo.shtml

COTE POISSONS :

Nous avons les Aturés : Sorte de grosses sardines qui rappellent le goût du maquereau. Très populaire en Polynésie, ils sont souvent accommodés en friture.
Carangue  "paihere": Sous une robe argentée tachetée de bleu et de jaune, , elle abrite une chair blanche ou rosée très fine, qui constitue l'un des mets les plus populaires.
Daurade coryphène ou mahi-mahi : (mon préféré) , longue, aplatie, et de couleurs jaune et argenté, elle se distingue par son front fortement bombé, et représente seulement 5% des captures, ce qui explique sa chèreté.
Le poisson perroquet "paati": avec ses sublimes nuances turquoise et verte progigue une chair blanche et fine fort prisée, sutout en sauce et en fafaru.
Le rouget "apa'i" : Protégé par des écailles très denses à la jolie teinte rosâtre ou rouge vif, le rouget de Polynésie est riche en arêtes, mais il n'en demeure pas moins exquis.
L'espadon : rare, car difficile à capturer, il offre une chair rosée, ferme et grasse, à la saveur caractéristique. Préparée en marinade ou en sashimi. Il est souvent confondu avec le marlin, une espèce plus courante.
Thon "aahi" :  sa chair rose rouge en fait la vedette du poison cru tahitien, au coco, ou à la chinoise. On peut le remplacer par du thon blanc (germon), dont la chair rosée légère et douce approvisionne aussi les conserveries, ou par du thon jaune. Tous deux sont largement pêchés en Polynésie, surtout aux Marquises.
Nous avons aussi le mérou, le chinchard (très présent aux Tuamotou), le poisson chirurgien "ume", le loup, le mulet, le thazard, le requin et même les poisssons volants "marara", que l'on savoure crus, en fafaru ou grillés.
Quant aux populaires aturés, ils s'aparentent au maquereau et se prêtent aux fritures.
Les bénitiers : (gros clams), maoa (sorte de bulots) et autres troca (coquillages coniques de couleur rose)... iront mariner dans le jus de citron, ou seront sautés, grillés, pochés, mêlés au gingembre ou arrosés de lait de coco.
La langouste des îles Marquises et des Australes, et son cousin le varo, à la chair moins fine subiront le même sort. On apprécie également le corail d'un oursin appelé vana, que l'on vend en conserve au bord de la route : un remède miracle, dit-on, contre la gueule de bois ! Les petits crabes de lagon, à la carapace parsemée de grosses taches rouges et à la chair fine et savoureuse, finiront pochés, farcis, poêlés ou en gratin . Nourris avec de la chair de coco ou du piment, les crabes de terres, plus trappus, promettent de savoureuses agapes. On peut aussi trouver du crabe de cocotier, à la saveur de noix de coco, que l'on élève dans les îles. Quant aux poulpes, les habitants de Moorea et des Tuamotu le noient dans le lait de coco ; le curry et le gingembre restent aussi ses alliés.
Les grosses crevettes aux longues pinces appelées chevrettes se savourent crues arrosées de jus de citron, grillées, ou parfumées au curry, au lait de coco, au gingembre ou au curcuma..
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Lexique qui vous sera utile dans vos préparations

 

Suite avec les recettes sur un autre billet.......

 

 

 

 

 

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Commentaires
M
Ia Orana ! j'ai du " bec de canne " salé . de Rangiroa .<br /> <br /> j'aimerais bien une recette , pour épater ma famille à monretour des Tuamotus ...<br /> <br /> mauruuru .
E
super site Merci j'ai dus faire un exposer sur la polynésie sa m'as beaucoup aider merci c'est super
C
Bonjour !<br /> Actuellement, c'est la saison des cerettes chez moi, alors je voudrais bein savoir comment faire les "bonbons cerette"!<br /> Merci d'avance !
K
Quel régal de pouvoir s'imprégner de ce superbe fenua au travers de cette page...<br /> J'y venais pour trouver la préparation du varo... mais ce n'est pas à tous les coups que l'on gagne !<br /> Enfin, l'essentiel est d'y avoir passé un bon moment !
J
bonjour,<br /> voila moi c est jojo et je trouve ton site excellent, le quenette est un fruit trés bon c'est sur.J'ai gouté ce fruit lors de mon 1er voyage à l'île de st barthélémy et j'ai voulu ramené des graines(noyaux) de ce magnifique fruit(arbre) en métropole pour mon jardin secret, mais j ai oublié donc je suis déçu et impossible dans trouver là ou j'habite.Donc stp peut tu me donner un moyen d'en récupérer car je sais vraiment pas comment faire et pour moi c est vraiment un des meilleurs fruit que j'ai savouré dans ma vie c'est clair, avec sa chair orangé si pulpeuse et ce gout sucré et acidulé extraordinaire enfin voila j'adore!!!<br /> donc si tu peu me donné une réponses à ma question sa srai vraiment sympa de ta part merci et encore bravo pour ton site trés intéréssant à bientot j'éspère!!! jojo<br /> ps: peu tu me répondre sur ton site si possible! merci!!
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