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TIPANIE POLYNESIA TOPICS
13 février 2007

LA PERLE NOIRE / L'HUILE DE TAMANU (ATI) L'HUILE SACREE

LA PERLE DE TAHITI

 

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Les perles de Tahiti, sont plus connues sous le nom légendaire de "Perles Noires". Elles sont natives des îles des Mers du Sud, et plus précisément, des lagons de Polynésie Française.

Cette huître perlière "Te Ufi" comme la dénommait une légende polynésienne, fut offerte aux humains par le dieu de la paix et de la fertilité "ORO", qui descendait sur terre, chevauchant l'arc-en-ciel. On raconte aussi que c'est par amour, pour la belle princesse de l'île de Bora Bora, qu'il lui fit ce présent.

 

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Plus prosaïquement, elle porte le nom scientifique de Pinctada margaritifera, variété cumingui, dont la coquille fut très recherchée au siècle dernier pour la fabrication de boutons en europe. Cette exploitation donnait lieu alors, à des campagnes de pêche annuelles très intenses dans les lagons des îles Tuamotu et Gambier, 2 des 5 archipels composant la Polynésie Française. On estimait qu'il fallait ouvrir plus de 15 000 huîtres perlières pour trouver une perle fine.

 

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Depuis toujours les Polynésiens plongent pour pêcher la Pinctada, une variété d'huitre dont ils exploitent la nacre. Autrefois exportée pour confectionner des boutons ou des touches d'instruments de musique, la pinctada était très abondante au début du siècle. Elle de plus en rare en milieu naturel

La perle noire était alors renommée pour sa valeur, due notamment à sa rareté et à son utilisation pour les parures impériales ou royales, ce qui la fit qualifier de "Perle des Reines" et de "Reine des Perles". La plus connue de ces perles fines, étant la fameuse perle noire "Azra"

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qui constitue le centre d'un collier qui faisait partie des joyaux de la couronne de Russie.

 

Les différentes couleurs sont naturelles, les gris ou noirs nuancés de reflets divers : argent, bleu, rose, vert, aubergine…. Chaque forme est unique, la perle la plus rare est la ronde parfaite, elle est la plus chère ! D’autres formes sont également très prisées telles que la poire ou le bouton.

 

 

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Le processus de formation d'une perle résulte de l'introduction d'un corps étranger à l'intérieur de l'huître(un grain de sable ou de corail, par exemple).
En réaction à cette intrusion, les cellules épithéliales
du manteau vont fabriquer de la matière nacrière pour isoler ce corps étranger qui se recouvre progressivement de nacre.
Il se forme alors une perle naturelle dite "perle fine", rarissime.

Pour l'éleveur, il s'agit de reproduire ce mécanisme naturel. La greffe ne dure que quelques secondes.
Elle comporte des risques inhérents à toute opération chirurgicale:
sur 100 huîtres greffées, 25 à 30 ne résistent pas au choc opératoire et 25 à 30 rejettent le nucléus. Sur les 40 restantes, 5 donneront des perles parfaites, soit à peine 2%.

Outre la couleur, le lustre (son éclat brillant) et bien entendu la taille (diamètre) sont des éléments importants de choix. L'insertion d'un nucléus. La greffe est l'étape la plus critique au cours de la culture des huîtres perlières.

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Des cordes sont suspendues toute l'année à quelques mètres sous l'eau
Une phase d'élevage complémentaire est nécessaire pour atteindre la taille de greffe, (10 cm environ). La coquille de chaque huitre est percée pour être attachée par un nylon le long d'une corde.
Les huîtres forment ainsi une sorte de chapelet suspendu à une filière. Cette seconde phase dure de 3 à 12 mois

 

 

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Nommées de demi perles, "mabe" elles sont obtenues sur la surface interne de la coquille de l'huître par collage sous le manteau d'un noyau semi-sphérique destiné à être recouvert de matière perlière. La formation du mabé nécessite une année d'immersion

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Perles noire de Tahiti

  

 

   

 

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LIENS SE RAPPORTANT A LA PERLE POLYNESIENNE : Vous y verrez tout le processus de culture.

REPORTAGE PERLES DE TAHITI :     ICI

LA PERLE NOIRE DE TAHITI :  ICI

 

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L’HUILE DE TAMANU « ATI »

L’HUILE SACREE DE TAHITI

 

 

 

Depuis toujours, la notion ancestrale du sacré régit la vie quotidienne de la communauté polynésienne.

L’extra ordinaire influence de la culture ma’ohi a fièrement résisté aux assauts répétés du modernisme occidental.

Aussi, la société polynésienne d’aujourd’hui a conservé bon nombre de ses traditions intactes, notamment dans le domaine des soins médicaux. La science des lointains ancêtres a su décortiquer avec précision les propriétés curatives des plantes de nos îles et en répertorier un grand nombre de remèdes éprouvés.

 

 

 

A l’heure des jets et des ordinateurs, la médecine traditionnelle a largement reconquis son droit d’exister. Sous la houlette de spécialistes reconnus et d’éminents responsables de la santé publique, l’usage des plantes dans les oins palliatifs et curatifs est revenu au premier plan. Au-delà d’un phénomène de mode, par ailleurs constaté à travers toute la planète, la médecine douce, ou médecine par les plantes, revient au chevet de celle qui l’avait détrônée à l’orée du siècle précédent, la médecine moderne. D’ailleurs, la majeure partie des médicaments actuels contient ces substances végétales naturelles dont les preuves d’efficacité ont été établies depuis fort longtemps. Du ginseng asiatique à la digitale pourprée, en passant par les milliers d’essences naturelles, les végétaux ont envahi la pharmacopée moderne.

 

                                           

 

 

C’est ainsi que l’intérêt scientifique pour la flore terrestre s’est intensifié d’année en année permettant de mieux cerner les innombrables propriétés des plantes à travers le monde. Les vertus étonnantes d’une huile provenant d’un arbre des pays du triangle polynésien, le calophyllium inophyllim (le ati, en tahitien), a attiré l’attention des botanistes, pour des chercheurs et des médecins. Les propriétés cicatrisantes de cette huile, extraite de l’amande des fruits de l’arbre, sont aujourd’hui considérées comme exceptionnelles. Appliqué sur des plaies d’origines diverses ou des brûlures, ce produit naturel présente des résultats dépassant toutes les espérances, tant sur le plan de la qualité de la cicatrisation que sur celui de sa rapidité. Dès 1938, le docteur Jeanson, un biologiste parisien réputé, avait expérimenté l’huile du calophylium inophyllum. Il s’était déclaré très impressionné par ses nombreuses propriétés thérapeutiques, et notamment ses vertus cicatrisantes.

 

 

Des recherches menées dans ce sens ont permis de démontrer que la zone géographique joue de manière certaine un rôle primordial dans les propriétés de cette huile. Les sols coralliens de nos îles, ainsi que la proximité des lagons (les racines du tamanu sont plongées dans l’eau de mer) sont des éléments essentiels qui apportent une vitalité légendaire à cet arbre polynésien. Ces découvertes n’ont d’ailleurs fait que confirmer ce que les guérisseurs polynésiens savaient déjà depuis des temps immémoriaux : l’huile tamanu polynésienne possède des atouts thérapeutiques.

 

 

 

Deux composants aux propriétés étonnantes :

En 1951, le professeur Chevalier étudie les propriétés de l’huile tamanu dans le cadre de sa thèse de doctorat en médecine. Ses recherches seront probantes. Deux ans plus tard, en 1953, le professeur Lederer réussit à isoler les deux composants chimiques essentiels de l’huile de calophyllum (huile tamanu), à l’origine de cet étonnant pouvoir cicatrisant : un acide gras, totalement nouveau, l’acide calophyllique et une lactone douée de propriétés antibiotiques.

 

                       

 

 

L’HUILE SACREE DES ANCIENS MA’OHI

 

Dans les temps anciens, le ati(utilisé aussi pour la construction des pirogues et pour la sculpture des divinités ma’ohi, les tiki) était considéré comme sacré, du fait des ses vertus thérapeutiques. On le plantait fréquemment dans l’enceinte des marae royaux, les fameux temples en plein air des anciens ma’ohi, parce que, disait-on, les dieux affectionnaient son ombrage. Pendant les sacrifices humains, ils s’installaient sous son feuillage et pouvaient ainsi assister à la cérémonie dans une discrétion absolue. Son tronc est en effet très épais et recouvert d’une écorce sombre, rugueuse et crevassée.

Il est certain que le tamanu a eu une grande influence au sein des traditions ancestrales polynésiennes. Seul arbre transplanté pour veiller au bien être des marae, il devait posséder, aux yeux des anciens ma’ohi, des propriétés étonnantes dont on ignore, encore aujourd’hui, toutes les teneurs et le vertus.

Les propriétés curatives et régénératrices pour la peau de l’huile extraite de ses fruits étaient bien connues des anciens polynésiens. Les vieilles légendes racontent que les vahine tahitiennes plongeaient régulièrement leurs enfants dans un bain à base d’huile de tamanu afin des les protéger des éruptions cutanées ou des coups de soleil, mais aussi et surtout pour préserver la souplesse et la douceur de leur peau.

L’huile est utilisée également par les habitants des îles polynésiennes dans un but analgésique et curatif. On s’en servait en applications locales pour soulager et soigner les rhumatismes, les sciatiques et les névrites. On utilisait également son étonnant pouvoir cicatrisant dans le cas d’ulcères ou de plaies infectées aux jambes. Dans de nombreux pays de la zone pacifique, on s’en servait, tout comme le fameux monoï, pour soigner et entretenir les cheveux et le cuir chevelu. Le caractère sacré du produit faisait qu’on l’offrait en cadeau aux jeunes mariés pour doter leur foyer d’un remède polyvalent.

Un des premiers exemples, parmi les plus frappants, des qualités de cette huile naturelle est à mettre au compte de missionnaires, en poste aux fidji dans les années 30.En ces temps reculés, la lèpre faisait encore des ravages dans ces pays. Les soins qu’on prodiguait aux malades consistaient à leur donner des sédatifs du système nerveux, morphine ou héroïne. Ou Pour soulager la douleur, sans pour autant guérir le mal. L’Huile de tamanu, bien connue des indigènes fidjiens sous le nom deDolno, va attirer l’attention de Sœur Marie Suzanne, missionnaire de la Société de Marie. Elle a l’idée d’en préparer un éther éthylique qu’elle injecte, sans un premier temps, aux bêtes de labeur de la région. Constatant que les animaux réagissaient bien au produit, elle expérimente son remède en injection intra musculaire sur une jeune femme indigène qui souffre d’insomnies rebelles et de douleurs répétées depuis un long mois. Trois heures plus tard, la femme est débarassée de ses douleurs et l’on peut palper son nerf sans éveiller la moindre réaction. Et elle retrouva rapidement le sommeil. 

En usage intra musculaire, le produit a fait ses preuves, mais les injections sous cutanées sont par ailleurs déconseillées, parce que trop douloureuses.Le Dolno restera pendant des années un remède idéal pour les névrites lépreuses, mais aussi pour les cas sciatiques et de zona ou pour soulager les malades atteints de la syphillis ou du cancer. Le traitement peut être poursuivi de nombreux jours d’affilée, le Dolno ne créant aucune accoutumance et étant non toxique.

Ainsi, c’est l’action antinévralgique de l’huile tamanu qui attire l’attention des scientifiques dans un premier temps. Les travaux du docteur Jeanson , en 1938, permettent d’éliminer les substances irritantes de l’huile tamanu. Il arrive également à supprimer les substances inertes non thérapeutiques et à neutraliser l’huile ainsi obtenue.

 

Voici quelques exemples des multiples applications de l’huile de tamanu :

 

(Nettoyage de la peau, soulager les fesses de bébé, contre les piqûres d’insectes, coupures, cicatrisation, cuir chevelu, odeurs de transpiration, brûlures, ongles incarnés, ampoules, gorges douloureuses, contractures musculaires, pellicules, sinus, acnée, herpès, plaies, peaux sèches ou rougeurs)

L’efficacité de cette huile tamanu est aujourd’hui totalement reconnue dans la guérison des plaies cutanées. En applications locales, ce produit permet des résultats rapides et évidents. La couche d’huile recouvrant la plaie doit être de faible épaisseur et renouvelée tous les deux jours environ. Dans le traitement des plaies de surface, il s’agit tout d’abord de nettoyer la zone affectée avec de l’éther sur un tampon monté, ce qui a pour effet de provoquer un afflux de sang frais à la surface. Ensuite, il faut appliquer sur la plaie une compresse dépliée afin de n’utiliser qu’une épaisseur. Sur cette compresse, on répand de l’huile tamanu, suivant l’importance de la blessure. L’huile va s’écouler à travers les mailles de la compresse. On recouvre le tout d’une faible couche de coton cardé stérile. Au bout de quelques pansements, on verra se former une croûte jaunâtre sur les bords de la plaie, qu’il faut soigneusement retirer à la pince. En fait, cette croûte gêne l’épidermisation. Lorsqu’elle est retirée, on aperçoit une bordure rose jambon d’aspect propre et sain. Pour les plaies profonde, on trempe une mèche stérile dans l’huile tamanu et on la met en place dans la cavité, après l’avoir soigneusement essorée. Elle retirera facilement lors du changement des pansements, sans qu’aucun point d’adhérence ne s’arrache. Les applications d’huile tamanu calment instantanément la douleur de la plaie, même si, de temps à autre, elle provoque une légère démangeaison très supportable.

 

Ainsi, ses les premières applications d’huile tamanu, le blessé ressent une amélioration très nette. Les douleurs sont rapidement atténuées. Par ailleurs, les pansements ne collent jamais à la peau. Les propriétés microbicides importantes de cette huile, dues aulactome qu’elle contient, font régresser rapidement la couche purulente de la plaie. Pour les plaies plus graves telles que les ulcères, on appliquera en alternance l’huile tamanu, l’huile pure et l’huile à l’argent.

 

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Commentaires
C
Bonjour,<br /> <br /> Enseignante du primaire , je cherche un chant polynésien de remerciement, éventuellement accompagné de gestes. pourriez vous m'aider?<br /> <br /> Merci d'avance
A
Bonjours à tous !<br /> J'aimerais savoir les différentes manière de préparé de l'huile de Tamanu..<br /> Si dans un pays différent que le notre, comme l'Inde par exemple, ils ont une manières de préparé cette huile autre que notre façon à nous (sécher,...)<br /> <br /> Voila, merci beaucoup..
B
est ce que l'ai demi - perle sont cher?<br /> et ou les trouve t ont?<br /> combien coute t il environ?<br /> sil vous plait pouver vous repondre a cette e-mail!!!<br /> barbimiss95@orange.fr<br /> il est magnifique votre site !!!
K
ton blog est magnifiques, j ai adore les peintures, la culture, les danse et aussi ton site sur les magnifiques perles noires...<br /> a tres bientot<br /> kaeva
J
tres joli blog sur tahiti,beaucoup d'images merveilleuses qui font rever.la danse de la guerre est superbe
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