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TIPANIE POLYNESIA TOPICS
29 janvier 2007

LES MAORIS ET LE HAKA, un peuple méconnu, une culture ancestrale

 
   

Source: Externe

 

 

HAKA ET MAORIS...... SI VOUS VOULEZ EN SAVOIR UN PEU PLUS SUR LEUR MAGNIFIQUE CULTURE

 

 

 

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Voici un portrait extrêmement réaliste d'un chef maori peint par Charles Frederick GOLDIE, un des artistes néo-zélandais les plus talentueux de son temps ( fin XIXème, début XXème).
Sur son visage, on peut admirer la qualité artistique des " tamukos ", tatouages gravés dans la peau selon une technique bien particulière : la chair était creusée à l'aide d'un bec de jeune albatros avec comme seul exutoire à la douleur des chants sacrés interprétés par les membres de la famille et … une bonne dose de courage ! Chacun de ces traits bleus incrustés dans la peau possède une signification bien particulière (acquisition d'un nouveau savoir, maîtrise de la fabrication d'armes ou d'outils, réalisation d'un acte de bravoure … ) qui témoigne de l'aura spirituelle de son propriétaire, lui conférant à coup sûr les faveurs particulières de la gente féminine.


 

 

Les textes qui suivent m'ont été donnés généreusement après avoir déposé maladroitement une page sur le thème du Haka, page qui mimait assez mal les gestes des maoris durant leur haka. Petit billet que je pensais humoristique (avec mon esprit d'européenne) et qui par ce biais, a débouché sur ces formidables explications que voici....

 

 

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Sans Maori, pas de haka, puisque l'un d'entre eux doit obligatoirement conduire la danse. (Il est même arrivé de faire appel à un Maori remplaçant le temps d'un haka) Sinon, la magie noire cesse.
Le haka est un rite de la culture maori qui peut exprimer la joie, la colère, le désir de vengeance. Comme disent les anciens : Kia korero te katoa o te tinana, le corps tout entier doit s'exprimer.
Ainsi, chaque geste, chaque expression porte un nom bien spécifique. Le pukana, par exemple, est traduit par des yeux exhorbités, rivés dans ceux de l'adversaire.

 

Farewell Haka for Mr. John Adams

 

Emotional wedding Haka moves Maori bride to tears, NZ

 

 

Le whetero correspond au mouvement de la langue, utilisé seulement par les hommes.

Le ngangahu est similaire au pukana, mais ce dernier est pratiqué par les deux sexes.

Enfin, le potete (interdit aux hommes) est l'art de cligner des yeux à différents moments de la danse.

 

 

              

Haka - History

 
       

 

  Le  saviez-vous ?     Source: Externe

 

 

Te Rauparaha, qui a donné son nom au haka des All Blacks, fut un grand guerrier maori, chef de la tribu Ngati-Toa (né vers 1768, décédé en 1849). L'histoire raconte que, pour échapper à des ennemis, Te Rauparaha s'est caché dans une fosse sur les conseils d'un chef de tribu alliée.

 

                                 

 

 

All Black's Haka

 

 

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Les paroles du haka évoquent l'angoisse de Te Rauparaha (C'est la mort ! C'est la mort !) puis son soulagement, une fois les ennemis partis (C'est la vie ! C'est la vie !). Quant à "l'homme poilu qui est allé chercher le soleil", la légende veut que ce soit Te Wharerangi, le chef de tribu, particulièrement velu, qui a aidé Te Rauparaha à quitter l'ombre de la fosse pour le soleil du jour. Pour le remercier, Te Rauparaha aurait dansé et chanté.

Littéralement, le terme "haka" veut dire "danse" quelle qu'elle soit.

Il y avait de nombreuses sortes de haka à l'époque pré-européenne, selon les occasions. Il y avait des hakas de chant et de joie, et des hakas de guerre, hakas de "utu", (vengeance) qu'on dansait avant de partir à la bataille.

 

Les hakas de guerre étaient de deux types :

 

Celui qu'on dansait sans arme, généralement pour exprimer des sentiments personnels ou collectifs, et qui était le "haka taparahi", et celui qu'on dansait avec les armes, le "haka peruperu".

 

On dansait le "haka peruperu", traditionnellement, avant de partir à la bataille, avec les armes utilisées pour faire la guerre.

C'était une façon d'invoquer le dieu de la guerre, et d'avertir l'ennemi du sort qui l'attendait. Ce haka était dansé avec des expressions féroces du visage - grimaces, langue tirée, yeux exorbités, grognements et cris, en agitant les armes de guerre.

Le guerrier qui menait le "taua" - peloton de guerre - se plaçait au centre du groupe pour crier :

 

"Tika tonu mai
Tika tonu mai
Ki ahau e noho nei
Tika tonu mai I a hei ha ! "

Ce qui signifie :

"Venez par ici, venez vers moi

------ 

A CET ENDROIT OU JE SUIS MAINTENANT

VENEZ DIRECTEMENT PAR ICI

I A HEI HA !

 

 

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A cet appel, les guerriers se préparaient pour le haka "peruperu", pendant lequel ils étaient inspectés minutieusement par les anciens. Si le haka n'était pas dansé en synchronisation totale, cela pouvait être considéré comme un présage de désastre pour la bataille à venir.

Le haka était exécuté en guise de défi à l'ennemi.

 

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Les guerriers fixaient leurs yeux sur ceux des ennemis. Parfois on insistait sur un geste particulier, comme un mouvement du bras mimant celui d'une hache, pour prévenir l'opposant du sort qui l'attendait.

Très souvent, les guerriers partaient en guerre nus, mis à part, à la taille, une ceinture en lin servant à accrocher de petits gourdins.

Le haka pouvait aussi être utilisé pour de grandes festivités, ou pour souhaiter une bienvenue spéciale à un invité de marque. Un haka pouvait aussi exprimer des griefs, ou, dans les temps anciens, être une prière adressée à l'un des dieux Māoris.

Aujourd'hui, c'est souvent le haka de "Te Rauparaha" qui accompagne habituellement toutes les manifestations culturelles ou sportives, comme les matchs de rugby.

 

 

                           

 

 HISTOIRE DES  POI      ICI   (click on)

  

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Connaissez vous l'origine des bolas ou POï

En Nouvelle Zélande les tribus se battaient entre eux..parmis leur armes il y a avait le Taiaha..une sorte de lance dont la longueur était selon sa tribu ou selon sa taille. 
Le Taiaha était une arme redoutable dont les 1ers "découvreur" ont bien conn lors des afrontements avec les Maori. 
Cet arme nécéssite une très grande force dans les poignées, ceci afin de pouvoir parer (avec son Taiaha) aux coups de ses ennemis.. 
Pour cela les Hommes Maori s'entrainaient avec des bolas, tous les jours pour assouplir et forcir leurs poignées.. 
Depuis c'est devenu un art que les femmes utulisent en danse..il y a les bolas court où en les faisant tourner, elles se tapaient les bolas sur leur corps pour faire une rythmique (sais pas si vous me comprendrez..), il y a les bolas longue où on peut y mettre le feu.. 

Le Poi a été utilisé, il y a beaucoup d'années, par le peuple maori indigène de la Nouvelle-Zélande pour augmenter leur flexibilité et force dans leurs mains et bras aussi bien que la coordination s'améliorant.

Les Wahine (femme) exécutent le maori Poi, une danse exécutée avec des boules attachées aux cordes de lin, s'est balancé avec rythme. 
La danse de Poi a été à l'origine utilisée par les femmes maories pour tenir leurs mains flexibles pour le tissage et par les hommes pour la force et la coordination exigée pendant la bataille. les poi sont aussi utilisé comme une formation pour d'autres armes antiques comme le mere ou Patu 

 

Māori stick and poi

 

 

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LES INCOMPARABLES ET LEGENDAIRES ALL BLACK RUGGBY TEAM

 

 

 



 

 

 

Venons-en à présent au Rugby, sport que les lecteurs masculins idôlatrent souvent mais... saviez vous cela ?

 

Entre les gangs, les matchs de rugby ont remplacé les anciennes guerres tribales.
En fin de match, les deux camps adverses effectuent un "hongi", ce salut traditionnel où l'on se frotte mutuellement le nez.

Dans l'hémisphère Sud, notamment dans les îles cousines de Nouvelle-Zélande, Tonga et Samoa, le rugby est très violent. Dans l'archipel, ce sport de contact sert d'exutoire aux éternelles bagarres de rue.

Vous connaissez bien sûr ces paroles au moment du Haka lors d'un début de Match de Rugby, mais.... parlons un peu de ces équipes :

 

KAMATE KAMATE KA ORA KA ORA KA MATE KA MATE KA ORA KA ORA TENEI TE TANGATA PUHURUHURU NANA I TIKI MAI WHAKAWHITI TE RA


C'EST LA MORT C'EST LA MORT C'EST LA VIE C'EST LA VIE C'EST LA MORT C'EST LA MORT  C'EST LA VIE C'EST LA VIE VOICI L'HOMME AU DESSUS DE MOI
QUI ME DONNE LA FORCE DE VIVRE            

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Source: Externe

 

 

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Le rugby est arrivé avec les britanniques. Les soldats et les marins de l'armée royale ont commencé à jouer au ballon ovale dès leur installation aux antipodes. Ce sport, très populaire dans les écoles privées d'Angleterre, a tout  de suite séduit les fermiers et les ouvriers venus chercher fortune à l'autre bout du monde.

En Australie, les émigrants issus de la classe ouvrière préféraient le jeu à XIII, qui est aujourd'hui encore plus populaire que le Rugby à XV car les colons venant d'Irlande se refusaient à pratiquer un sport "trop anglais".
En Nouvelle Zélande ce ne fut pas le cas : le Rugby a connu un sucès immédiat car il a été adopté par toutes les couches sociales de la population.
A la différence de la Grande Bretagne,  la société Néo-Zélandaise est très égalitaire. Ce sport était joué à la fois dans les écoles privées et dans les établissements publics.
Les maoris n'ont jamais  rechigné à adopter le Sport importé par les colons.

Ce jeu convenait à leur physique puissant et rapide. Sur le terrain, on joue aussi pour défendre les couleurs de son club et l'image de son village.

Ces valeurs sont très importantes pour les maoris qui sont issus d'une culture tribale. L'intérêt des indigènes pour le rugby n'a jamais dérangé les émigrants.
Bien au contraire, pour l'ensemble des Néo-Zélandais, Maoris et Pakehas inclus, jouer et s'intéresser au rugby était le dénominateur commun que les joueurs et les supporters pouvaient partager.

Ce sujet permettait de tisser des liens dans les conversations et a contribué au mélange des races. 

 

La première équipe Néo-Zélandaise qui a disputé une rencontre à l'étranger en 1884 contre la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, comportait deux Maoris, Jack Taiaroa et Joe Warbrick.
Le premier capitaine de l'histoire de l'équipe nationale, en 1893, était également un indigène. Le courage des soldats maoris dans la Somme, pendant la première guerre mondiale a également fait comprendre à de nombreux Néo-Zélandais que ces hommes avaient les qualités nécessaires pour devenir de très bons joueurs de rugby.
Pourtant, il ne fut pas toujours question d'intégration.
 

Frappées par les maladies et voyant leurs terres confisquées par la Couronne, de nombreuses communautés ont pensé que le meilleur moyen de sauver leur culture était de créer des clubs indigènes.

 

La première équipe Maorie est née dès 1884. Quatre ans plus tard, la Native Team effectuait une tournée en Grande Bretagne. Cet exemple a depuis été suivi par d'autres minorités  et le club de la Welington Samoan Rugby Football Union accueille tous les joueurs qui peuvent prouver leurs origines samoanes.
Il a été crée en 1972 pour permettre aux amateurs qui n'ont pas été sélectionnés par les meilleures équipes du pays  pour démontrer leurs qualités aux recruteurs qui assistent parfois à leurs rencontres.

Dans la capitale, des associations de ce type ont été formées pour des sportifs originaires de Tokelau, Tonga, Fidji et des îles Cook. A Auckland, plusieurs clubs acceptent uniquement les membres dont la famile est issue d'un seul et même village aux Samoas.
Ces équipes n'ont aucun mal à compléter leurs effectifs.

 

La Nouvelle Zélande abrite près de cent quinze mille Samoans et 90 % des enfants jouent au rugby. Les Islanders sont nés pour pratiquer ce sport.
Les Polynésiens ont des particularités génétiques différentes de celles des Européens, leur vitesse, leur force et leur détente sont tout bonnement incroyables. Leur corpulence
imposante, acquise dès le plus jeune âge, leur donne également un très net avantage sur les adolescents d'origine européenne.
On peut parfois trouver des enfants de 7 ans pesant déjà 80 kgs, et qui jouent de ce fait, avec des enfants de 10 ou 11 ans. Dans un club de Wellington, un Polynésien âgé de 12 ans
viendrait, lui, d'atteindre 110 kgs. Ces physiques impressionnants commencent à poser quelques problèmes.
Les jeunes Pakehas en ont vite assez de se faire massacrer sur les terrains par des gars trois fois plus gros qu'eux. Les mères de famille n'osent plus encourager leurs petits à jouer au rugby.

Ils se détournent de ce sport pour des activités moins brutales, comme le football ou le ski. Dans la seule ville de Wellington, 10 clubs ont disparu ces 3 dernières années.


La capitale compte aujourd'hui 136 équipes séniors contre 170 en 1996.
Le phénomène a pris une telle ampleur que les Kiwis ont inventé l'expression la "fuite des blancs". Le nombre des Maoris dans les équipes de tout 1er niveau est aussi en chute libre.
La décision de choisir le Samoan Tana Umaga pour diriger le haka face au XV de France était due à l'absence d'indigènes parmi la sélection des All Blacks.

 

(un petit clin d'oeil à une personne qui se reconnaîtra..... "  A small wink for one person which will recognize, with all my friendship") 

 

 

DIFFERENTES ARMES MAORIS             

 

(TAIAHA)

 Taiaha "lance"

 

Il y en avait de 3 sortes, longues :

 

- Pouwhatewha, (massues) d'environ 1 m50

- Tewhatewha, une lame à une extrémité, et une pointe acérée de l'autre.

Elles faisaient double usage. Le maniement de ces armes était tout un art, et le rste encore d'ailleurs.. 

Il en existait également de 3 sortes  :

- Mere (patu de jade), de massues courtes (patuKotiate)

 

 

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Wahaika

Les extrémités spatulées de ses massues s'amincissaient en un tranchant aigu. Par un trou pratiqué dans le manche, on glissait une lanière de peau de chien que l'on nouait de façon à former une boucle. Elles servaient dans les combats au corps à corps, où  l'on n'avait pas le temps de frapper avec une longue massue. La technique consistait à porter d'abord un coup rapide à la tempe, au cou ou aux cotes de l'adversaire avec l'extrémité pointue de l'arme et, quand il tombait, à l'achever en le frappant à la nuque avec l'autre extrémité.

 

 

 

 

Les massue Maories courtes (ainsi que leurs ancêtres de la Polynésie orientale) sont uniques par leurs forme et parce qu'elles étaient conçues non pour frapper de haut en bas comme les autres massues, mais pour porter des coups en avant...
Les coups portés avec les massues longues étaient brefs et rapides, afin que l'arme puisse être ramenée à temps pour protéger le corps. Les grands coups balancés qui, lorsqu'on manquait sa cible, ne permettaient pas de ramener l'arme à temps, étaient condamnés.

 

Quand le guerrier s'avançait vers son adverssaire en combat singulier, il tenait sa longue massue verticalement devant lui, la lame tournée vers le haut et la pointe vers le bas, la main droite placée au-dessus de la main gauche. La massue était inclinée à droite ou à gauche suivant les mouvements du corp, prête à parer à tous les coups. Se déplaçant par petits bonds rapides, avançant alternativement un pied, puis l'autre, à l'atterrissage, en tournant autour de l'autre, cherchant une ouverture.

Les coups portés de haut en bas avec la lame étaient appelés whitipu, les coups portés avec la pointe, de bas en haut whakarehu. Ces derniers étaient généralement des feintes visant à distraire l'attention de l'adverssaire avant de lui porter un coup de whitipu à la tête.
Pendant le combat, il était recommandé de surveiller non pas les yeux de l'adverssaire, mais ses gros orteils.

Les feintes venaient des coudes : on pouvait deviner que c'était des feintes au fait que les pieds ne prenaient pas appui fermement sur le sol. Les vrais coups partaient des épaules : le gonflement du muscle deltoïde trahissait l'adverssaire "ses orteils s'agrippaient à la terre".
On imagine toute cette concentration que les garçons Maori apprenaient trés jeunes pour manier les différents types de massues.

 

 

Dicton Maori

 

 

" Les oiseaux dorment en paix sur les branches des arbres, mais l'homme se tient toujours sur ses gardes dans la crainte de ses ennemis."
Il faut savoir que tout les coups étaient permis chez les Maoris, y compris les plus traitres. Les invités (et les hôtes) d'une assemblée intertribale étaient toujours en péril, même si le prétexte de la réunion était la conclusion de la paix, un mariage ou la cérémonie tangi d'un grand chef décédé. Tout les participants étaient armés, mais cela ne constituait pas toujours une précaution suffisante.


Au combat, différents stratagèmes étaient utilisés fréquemment :

 

Embuscades, fausses retraites, suivies de contre attaque, déguisement en simple fermier ou en pêcheur... Ce qui était glorieux, c'était de tuer un grand nombre d'ennemis tout en économisant ses propres effectifs.
Dans les batailles rangées, on attachait beaucoup d'importance au mata ika, le "premier poisson", c'est à dire la première victime ennemie.

 

Le rituel whangai hau, au cours duquel le tohunga arrachait le coeur de la victime pour l'offrir au dieu guerrier de la tribu, s'accomplissait sur le champ de bataille. Le désir de se couvrir de gloire en tuant le premier ennemi conduisait bien des combattants à prendre des risques superflus et bien souvent c'étaient eux qui fournissaient le" premier poisson" à l'ennemi...

 

Quand les deux forces adverses en ordre de bataille s'étaient échauffées jusqu'à atteindre un état de transe, un guerrier valeureux sortait des rangs pour provoquer un adverssaire de valeur égale.

Si à l'issue du duel, le chef de l'une des parties était tué, ses compagnons s'enfuyaient sur le champs. Sinon la bataille était générale...
Les prisonniers de guerre étaient rarement épargnés, sauf s'ils pouvaient valoir un lien de parenté avec le vainqueur, ou celui-ci décidait de les réduire en esclavage pour augmenter sa main d'oeuvre.
Mais en règle générale, ka mate, ka hainga, ka kai !...

 

 

Vieil adage :

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Epargner la vie de l'ennemi ? une fois que tu l'as réduit à ta merci. Non, cela ne vaut pas mieux ; et ce n'est pas sage non plus. A quoi bon jeter un homme à terre, ou le blesser si tu n'achèves pas ton ouvrage en le tuant ?
Ne lui permets même jamais de se relever, se serait une source de problèmes futurs. Car ton ennemi n'oubliera jamais que tu l'as jeté à terre, jusqu'à ce que lui t'ait tué, toi ou quelqu'un d'autre, même un parent éloigné... Si tu te bats, que cela soit pour obtenir un résultat, sinon, reste chez toi.
(Paroles de Toenga Pou des Nga Pui)

"Informations fournies par l'association Polynésienne de l'Aude, Vaimana, d'après les recherches de Mr David Lewis, "pour que vive la culture Polynésienne." Un grand merci à eux.

 

Pour Terminer, j'ajouterai ces liens qui sont très beaux à compulser pour parfaire votre curiosité :

 

. http://www.zealand.org.nz/culture.htm

. http://www.photoway.com/fr/dest/TDM96_6_kiwi2_maor_01.html

. http://www.polynesia.com/

. http://www.tki.org.nz/r/maori/te_rauparaha/animation.html

 

 

Voilà... vous en savez un peu plus sur ce merveilleux peuple maori, terminons à présent avec un peu de douceur..... (et ce que l'on appelle, le Hongi....)

 

 

   

 

   

 

     

 

     

 

L’HISTOIRE DES MAORIS

Les Maoris arrivèrent il y a plus de 1 000 ans à bord de leurs canoës. Après avoir exploré l’île, ils la baptisèrent Aotearoa, « La terre du grand nuage blanc ». Les Européens débarquèrent au XVIIIe siècle. La Nouvelle-Zélande donne l’exemple d’une intégration harmonieuse des cultures maorie et britannique.

 

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LA CULTURE MAORIE

La culture Maorie se manifeste à travers les chants, mythes et histoires qui rattachent les habitants d’aujourd’hui à leurs ancêtres. Tout en continuant à entretenir leur attachement aux chants, danses, nourriture traditionnelle et objets sacrés de jade, les Maoris accueillent les visiteurs avec autant de chaleur et de confiance que le faisaient leurs ancêtres il y a 200 ans. L’hospitalité est la base de la culture maorie.

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MARAE  photo maraeani_sm1-1.gif

Le marae est l’espace sacré situé devant la maison commune (Whare nui) du village. Mais, le terme Marae est souvent utilisé pour désigner le bâtiment proprement dit. Il constitue le centre de la culture maorie et le lieu de réunion de la tribu. La langue maorie y est préservée. Les visiteurs sont généralement accueillis par un rituel avec des cris de bienvenue et de combat (taki ou wero), des discours, des chants (waiata) et le salut du nez (hongi). Il est d’usage d’offrir une koha (donation) pour aider à l’entretien du marae.

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WHARE NUI

Construite sur le marae, cette maison commune en bois est ornée de sculptures qui représentent les ancêtres de la tribu. C’est un lieu de rencontre, et le centre de la vie communautaire. Abritant les esprits des ancêtres, c’est là que se déroulaient autrefois les cérémonies et les réunions de la tribu.

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LE TRAITÉ DE WAITANGI


C’est à Waitangi en 1840 que les chefs Maoris ont cédé la souveraineté à la Reine Victoria. A l’origine, ce traité visait à faire respecter les lois et à éviter la saisie des terres maories. Aujourd’hui encore, le traité de Waitangi régit les relations Pakehas-Maoris.

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TREATY HOUSE WAITANGI

Situé dans la Bay of Islands, « The Treaty House » est un musée historique. Sa visite permet de mieux comprendre l’origine du traité de Waitangi. Chacun des piliers sculptés de l’imposante marae de Whare Runanga représente une tribu signataire de l’accord.

 

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LES PIROGUES DE GUERRE MAORIES

Les Maoris étaient de grands guerriers qui passaient leur temps à s’affronter. La pirogue Matawhaorua, est la plus grande pirogue de guerre au monde, et il ne faut pas moins de 120 rameurs pour la mettre à l’eau et la manœuvrer. Les pirogues de guerre maories sont mises à l’eau pour le Waitangi Day chaque année dans la Bay of Islands.

 

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LES ARTS MAORIS


L’art maori est représenté essentiellement à travers les chants et les danses. Il suffit de visiter un marae où vous serez accueillis avec les traditionnels haka et wero, chants guerriers et danses poi. L’art maori se découvre aussi à travers la sculpture sur bois, sur os et sur jade, le tissage, la vannerie, et bien sûr les tatouages maoris.

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LES TATOUAGES MAORIS

Le tatouage traditionnel fait partie de la culture maorie. Ces tatouages sont appelés des Moko. Ils sont réalisés essentiellement sur le visage et recouvrent toute la tête des hommes et le menton des femmes. Bien plus qu’un acte esthétique, autrefois ils étaient réservés aux personnes ayant un statut social tels que les guerriers et les personnalités importantes.

 

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LANGUE MAORIE

La langue maorie de Nouvelle-Zélande s’apparente au maori des Iles Cook ou aux autres langues polynésiennes d’Hawaï ou de Tahiti. La langue maorie n’a jamais cessé d’être pratiquée dans la vie cérémonielle comme dans les maraes. L’anglais et le maori sont les deux langues officielles de la Nouvelle-Zélande, utilisées dans tous les lieux publics et sur les noms des rues. Les Maoris sont fiers de parler couramment leur langue. Le maori est enseigné dans de nombreuses écoles primaires et secondaires du pays.

EXPRESSIONS MAORIES

Au cours d’un voyage en Nouvelle-Zélande, vous entendrez dans tous les lieux publics et sacrés du te reo maori, la langue des Maoris. Vous en apprendrez certainement, vous aussi, à commencer par « Kia ora » : bonjour !
Hare mai : bienvenue 
Haere ra ou E noho ra : au revoir 
Ka pai : merci

LEXIQUE MAORI

awa (rivière)
haka (danse de combat)
hangi (plat maori traditionnel cuit à la vapeur au-dessous des braises)
hīkoi (marche)
iwi (tribu)
kai (nourriture)
koha (cadeau)
motu (île)

moko (tatouage sur le visage)
pakehas (les colons, étranger à cette terre)
pounamu (pierre de jade)
tamariki (enfant)
tapu (interdit, sacré)
wai (eau) les noms de lieux comprenant « Wai » sont souvent situés sur un cours d’eau
waiata (chant)
waka (canoë)

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Pour terminer, je vous laisse vous détendre avec ces merveilleux chants maoris interprétés par Jade ERU  ICI

 

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Commentaires
A
Ia ora na<br /> Bravo pour cette magnifique composition cuturelle, c'est un site incontournable maintenant pour enrichir l'esprit et la connaissance du peuple Polynésien, et quelle patience et détermination.<br /> Merci à toi Tipanie et bonne continuation.<br /> Ass. Vaimana<br /> nana
S
ton site est riche de renseignements. Je viens d'arriver en Nouvelle Calédonie, et j'ai toujours été attiré par la culture Maori. Si tu permet je citerai sur mon blog quelques un de tes articles, en te citant bien sûr!<br /> Pourrais tu me dire ou tu as eu les vidéos, je voudrai les mettre aussi<br /> merci beaucoup
M
On en voit de toutes les couleurs chez Toi, et on en apprend ; c'est magnifique ! <br /> <br /> pendant le mariage de ma grande ....j'amène mes visiteurs chez toi pour qu'ils ne s'ennuient pas ! <br /> <br /> Breizhbiz
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